Ce matin départ de Porquerolles vers l’ouest à 6h30 ! Le ciel est gris et le restera toute la journée. Pas de dauphins aujourd’hui mais quelques poissons-lunes dont un particulièrement peu farouche qui s’est gentiment laissé photographié !

A un moment nous passons au-dessus de la tête d’un canyon dont les profondeurs vont jusqu’à environ 1600m. Nous avions bon espoir de rencontrer des espèces du large comme le chocolat, non le chacalot, pardon le CACHALOT car il peut ici trouver sa nourriture (calmar). Pas de cachalot en vue tandis que le chocolat est légèrement plus présent…

 

Les îles des Embiez constituent notre décor pour le déjeuner (le couscous de la veille, encore meilleur). L’après-midi, après être allés un peu plus loin que le Cap Sicié, retour vers Porquerolles. En route nous croisons toute une armada de Puffins yelkouans (deux groupes de plus de 200 individus, entre autre) qui semblent particulièrement affectionner la zone entre Giens et Porquerolles.

 

Dernière soirée oblige, une petite virée au bistro de Porquerolles s’impose. Après une bonne bière (deux peut-être ?) agrémentée de cacahuètes et d’une bonne photo de vainqueur, nous repartons vers le bateau (19h45 déjàààààà ?). Dans une ambiance dansante, un fameux carry de poulet est en préparation. Une régalade !

 

 

 

Départ de Porquerolles vers 7h (après avoir rendu notre précieuse cocotte-minute) sous la grisaille et la perspective d’une journée écourtée par le vent fort annoncé en fin de matinée. L’équipe est au taquet ; nous tentons donc les observations et une traversée jusqu’au cap Bénat (le fameux). Malheureusement, les conditions se dégradent vite : la pluie vient se joindre au vent qui forcit de plus en plus. Nous arrêtons l’effort sur le chemin du retour vers le cap des Mèdes avec l’espoir que Porquerolles nous protègera du vent du sud et nous permettra de reprendre les obs’. Arrivée le long des côtes, la mer ridée décide Julien le brave à observer sous la pluie, tandis que le reste de l’équipe jette un oeil sur la mer depuis le cockpit, abrités. A peine 5 min après sa prise de poste, Julien s’écrit « dauphins » dans une joie non dissimulée. Effectivement, il y a des dorsales partout, à tribord, à bâbord, près, loin, très loin….encore un grand groupe de Tursiops, divisé en multiples sous-groupes, très étalé et peu coopératif ; à croire que c’est la mode de cet hiver ! Nous essayons donc de travailler tant bien que mal sous la pluie et avec très peu de lumière… Nous apercevons de vieilles connaissances : PC-38, FR-11 et PC-13. Après 1h15 d’observation, les dauphins sont de moins en moins approchables et la pluie devient un déluge. Basta ! Espérons que nous ayons pu photographier la plupart des individus…

 

Après une navigation tranquille le long de Porquerolles qui nous permet de sécher les appareils photos (et nous-même), nous entrons dans le vif du sujet : une traversée jusqu’à St Mandrier sous la pluie, par un vent du sud de force 6 et une houle de plus de 1.5m de travers….

L’arrivée dans la grande rade de Toulon peu après 15h est salutaire. Après un repas qui nous réchauffe tous, nous nous attelons à ranger et nettoyer le bateau avant de se séparer en fin d’après-midi.

 

Le bilan de cette semaine de campagne est plutôt bon avec trois groupes de Grands Dauphins observés et photographiés, même si les conditions météo et le comportement des animaux n’ont pas permis de travailler dans des conditions optimales.

Un grand merci à tous les bénévoles qui ont fourni un travail de qualité dans une bonne humeur constante.