Mardi 8 octobre 2013

Nous appareillons à 07h30 et à peine passées les jetées du Port de Carry-le-Rouet, nous nous mettons en observation. Vers 09h30, au large du Cap de la Couronne, nous repérons des ailerons de Grands Dauphins ;  un, puis deux, puis trois et c’est finalement un groupe de cinq individus que nous suivons, dont une maman-petit qui semblent en chasse et dont notre venue ne semble guère les intriguer. Photos du profil droit, puis manœuvre pour les photographies des dorsales gauches. Les photos d’identification assurées, Magaly et Hélène décident de tenter de faire une biopsie sur un des adultes du groupe. Go-pro sur la tête et arbalète à la main, c’est parti ! Le temps passe et il est difficile d’être à une distance correcte pour biopsier, mais finalement après une approche patiente et finement menée,  la flèche atterri sous l’aileron dorsal et la photo de la biopsie est dans la boite. Une bien belle victoire d’équipe pour cette première biopsie de Grand Dauphin dans le bassin Méditerranéen français ! Après le conditionnement de l’échantillon, nous nous remettons en route et en obs’.

Le repas se fera de nouveau sur le pouce en direction du large pour ne pas perdre trop de temps et prospecter un maximum la zone du Golfe du Lion tant que l’on peut.

Après-midi moins fructueuse avec des conditions météo qui se dégradent contrairement aux prévisions, nous obligeant à repartir vers les côtes… Nous prospectons alors le golfe de Fos et la côte bleue jusqu’à Carry, sans rencontre heureuse.

A 19h00, le bateau est de retour au port et tous s’affairent à la préparation du chili sin carne que nous partagerons avec Manu et le petit Tristan, capitaine en herbe qui tient déjà ferme la barre à roue, plus grande que lui, d’une seule main !

Une autre belle journée à bord du sympathique voilier, sous le soleil, le vent et l’horizon.

Stan

Mercredi 09 2013

Départ de Carry-le-Rouet ce matin à 7h30 après une belle soirée à déguster des algues crousti-gluantes. L’équipe est fin prête pour cette journée qui a été marquée par un vent très changeant.

Après être partis un peu au large en début de matinée, nous avons rapidement dû nous rapprocher des côtes pour trouver une plus belle mer. Nous avons longés la côte bleue et aperçu la belle perspective que donne le sentier des douaniers. Malheureusement aucune observation à part quelques belles chasses de thons et quelques pêcheurs marseillais typiques et manifestement passionnés.

Une pause de midi aux alentours du Frioul et nous voilà repartis pour un slalome entre les îles en tachant de jongler entre le vent et les zones d’observations à réaliser. Malheureusement, nous avons dû écourter plusieurs fois nos efforts et aucune observation n’a été faite cet après-midi non plus. Satané vent.

En fin de journée, nous sommes allés mouiller à la calanque de Sormiou où nous avons pu profiter d’un paysage sublime autour de tartines duos de purées d’olives. Noire ou verte, toutes deux sont fameuses !

Un time’s up rudement mené a permis d’apporter à la dream team des filles une victoire nette et bien méritée. Que de bonheur partagé à rigoler ensemble !

Une tartiflette plus tard, nous sommes rassasiés de ces plats que Magaly concocte d’une main de chef. Le vent ne faiblit pas et nous devons enlever momentanément nos belles banderoles GECEM, afin de les garder intactes.

Mes pieds sont en froid avec le vent, il est temps d’aller me réchauffer dans le carré et passer un bon moment avec la dream team : )

Clémentine

10 octobre 2013

RAS !

Ah oui si ! Arrivés vers 14h à hauteur de Giens après une navigation à la voile fort confortable et agréable par vent arrière de 20 nœuds pour gagner le calme à l’est, c’est la tuile : l’enrouleur du génois est coincé ! Impossible donc d’empanner pour passer entre le Langoustier et la presqu’île de Giens. C’est au large de Porquerolles, dans une mer démontée, que Nico arrive à comprendre ce qu’il se passe : la fixation de l’étai est cassée et l’enrouleur tordu. Le génois étant enroulée 3 fois, nous ne pouvons pas l’affaler à la main…  Il va donc falloir faire six empannages d’affilée pour le dérouler puis l’affaler. Nico distribue les rôles : Hélène à la barre, Stan et lui aux manœuvres périlleuses et le reste de l’équipage dans le carré. Malgré les 30 nœuds de vent et les creux de 1m50, le succès est au rendez-vous. Il faut maintenant regagner le port d’Hyères au moteur et face au vent : une navigation de 4 heures en marche pas toujours avant… !

A part ça tout va bien, un grand bravo à notre skipper à toute épreuve et merci au sémaphore de Porquerolles de s’être enquis de notre situation pas du tout critique, non, non, non !

A 19h, enfin bien amarrés au port, on est bien, bien, bien, même s’il est trop tard pour manger une glace méritée après tant d’efforts !!!

Hélène