05 octobre 2013

Et nous voilà parti pour la mission d’octobre ! Une équipe de choc est en place : Magaly, Hélène, Stanislas, Julien, Nicolas et Clémentine.

Après un chargement optimal des victuailles, nous récupérons Julien à quai sur le port d’Hyères. Tout le monde est là. Les jumelles sont prêtes, les appareils photos sont impatients, le GPS est au taquet et le congélo pour les biopsies est branché. Le briefing a été réalisé de mains de maitres(ses) par Helène et Magaly autour de l’apéro. Les taches sont claires et organisées ; le planning est affiché au-dessus de la table à carte grâce à deux bouts noués avec soin. Tout est en place et nous sommes prêts pour une nouvelle mission que nous espérons tous remplie de supers observations : )

Lancement demain à 7h30.

Suite dans le prochain épisode !

Clémentine

06 octobre 2013

Briefés, motivés et re-briefés (je n’avais pas bien compris le super tableau caléidoscope à double-entrée…), nous partons du port d’Hyères à 7h30 (vive les jours qui raccourcissent… !) en direction des calanques de Marseille. La stratégie est de partir vers l’ouest pour essayer de prospecter dans le Golfe du Lion tant que la fenêtre météo nous le permet. Malgré une houle d’ouest de 1m, nous ferons une seule mais très sympathique rencontre avec un groupe d’une dizaine de dauphins bleu et blanc qui viendront nous tenir compagnie en jouant à l’étrave pendant 20 minutes. L’accueil à Sormiou est orageux et nous espérons que nous ne devrons pas quitter notre refuge en pleine nuit…

Hélène

07 octobre 2013

Ce matin, rien. Enfin si, nous nous sommes levés aux aurores après une bonne nuit passée dans la calanque de Sormiou à l’abri du vent et de la houle.  La veille l’orage nous a contraint à diner à l’intérieur dans le carré, mais la nuit a été calme et reposante.

Ainsi donc nous avons repris la mer à 7H32 pétantes, nous sommes passés devant l’île plane et nous nous sommes orientés vers le large pour prospecter l’est de Golfe du Lion. Lors de la mission d’été la météo ne nous avait pas permis de parcourir cette zone et nous sommes donc bien contents de pouvoir enfin observer la mer dans cette partie de la méditerranée.

Durant toute la matinée la houle malmène nos estomacs et nous empêche parfois d’observer l’horizon dans de bonnes conditions (ce sont donc des conditions sub-optimales comme dirait Magaly !).

La pose de midi se fera en pleine mer et la cuisine se limitera à quelques tranches de pain chargées de tranches de fromage alpin. La houle s’étant enfin aplatie, Hélène et Magaly en profitent pour tester les arbalètes qui serviront (nous l’espérons) à réaliser quelques biopsies durant la campagne. Les tests se font en visant une bouteille en plastique jetée à l’eau par notre skippeur Nico et récupérée par Julien (moi donc…) car malgré l’insistance de notre chef de mission, le skippeur refuse obstinément de jouer le rôle du dauphin et de se laisser enflêcher… Les premiers essais sont plutôt infructueux mais lorsque les deux snipers maitrisent enfin leurs machines et font mouchent à la file, nous sommes rassurés !

Durant l’après-midi, la houle se calme progressivement mais les observations se limitent à quelques sternes et autres puffins, ainsi qu’à une chasse de thons, mais de dauphin…point.

Le soir, nous faisons escale à Carry-le-Rouet et Stan décide de faire les courses. Il ramène les denrées de base dont nous avons besoin, à savoir des salades d’algues et des pâtes d’olives délicieuses.  Un petit Chateauneuf-du-Pape aussi, qui passe bien avec les saucisses aux lentilles de Magaly, et qui fait passer les sempiternelles graines pour oiseaux qui, d’ailleurs, donnent le hoquet à Nico.

A présent, puisque j’ai fini le journal de bord du jour, je vais avoir enfin le droit de manger ma mousse au chocolat, séquestrée dans l’attente de l’achèvement de celui-ci. Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire quand même !

Julien