Vendredi 6 septembre 2019. Ce n’est pas encore la mission proprement dite, mais Anne-Laure Minardi, Didier Mangot, Frank Dhermain, Julie Jourdan, Lionel Prado, Thierry Ripoll, et Véronique Roguet, 7 des 8 équipiers de ce premier leg embarquent sur le ferry Marseille-Porto Vecchio. Direction obligée: le dernier pont supérieur pour rechercher des cétacés devant les côtes provençales. Mistral 5-6, les crêtes d’écumes blanches hachent les eaux bleu nuit du Golfe de Marseille. Esthétique  mais peu encourageant pour la suite de l’expédition. Avant le coucher du soleil, Véronique a le temps de repérer les souffles obliques de 3 probables Cachalots au large des Calanques, et Frank celui d’un Rorqual commun. Peu après, le soleil se couche devant la rade de Giens. Frank

Samedi 7 septembre 2019. Porto-Vecchio, 7h30. Débarquement, 1 km 200 à pied en se tractant les bagages et le matériel pour rejoindre le quai où est amarré le catamaran. Waouw, il est super bien, quasi neuf. Un Lagoon 380 de 11.50 m sur 6.50 m, 2 cabines doubles et un cabinet de toilette dans chaque coque, une électronique au top, un carré lumineux et une plateforme arrière très stable même par vent frais. Le temps de faire les courses au supermarché local, de se les faire livrer à quai (bonheur suprème), de faire la prise en main, et Julie Beesau, notre huitième coéquipière, nous rejoint de Brest.

La gentillesse du loueur nous permet de partir plus tôt que prévu, pour rejoindre le port de Solenzara par force 5. Demain, ce secteur sera moins venté que celui de Porto-Vecchio et des Bouches, où le vent va se déchaîner. Excellent accueil du loueur, qui nous a réservé une place au port, et monte à bord avec rosé de Solenzara et canistrelli pour aider à la manoeuvre. Frank

Dimanche 8 septembre 2019. Prise en main du bateau avec quelques manoeuvres dans le port, puis départ en effort vers 8h30, avec des trinomes se relayant toutes les deux heures pour surveiller les 180° de panorama à l’avant du bateau. Les premières 90 minutes sont correctes, mais improductives : quelques Puffins de Scopoli, des Méduses oeuf-au-plat.. Puis, la météo se dégrade, ne nous laissant que de brèves dizaines de minutes par-ci par-là pour reprendre la prospection, sans succès. A 16h, on rentre au port de Taverna, au nord des étangs de Diane et  d’Urbino. Un Goéland d’Audouin, coche française pour certains, nous attend sur la jetée de ce petit port très sympathique. Frank